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Momo e no Tegami

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C’est un peu dommage, j’ai vu ce film d’animation relativement tardivement en salle et en plus j’ai pris mon temps pour rédiger cette chronique : résultat si j’en motive quelques-uns, ils vont devoir se dépêcher pour trouver une salle qui le projette encore. Il y en a quelques unes à Paris et en province.

Lettre à Momo

Lettre à Momo - ももへの手紙 (Momo e no Tegami) – est la deuxième œuvre réalisée par Hiroyuki Okiura 13 ans(1) après Jin-Roh. Cette fois le film est beaucoup plus optimiste et il se classe parfaitement dans la catégorie des films, où il n’y a pas de méchant (qualificatif anciennement employé pour me décrire Tonari no Totoro).

On y retrouve Momo Miyaura, une fillette d’une douzaine d’années plutôt timide et en plein déménagement suite au décès de son père. Dès le début on la retrouve avec sa mère sur un bac qui les amène dans l’île de Shio(2) chez ses grands-parents maternels au milieu d’un des archipels de la mer du Japon : une petite île, où le temps semble s’être arrêté.

Le titre du film vient d’une lettre inachevée que son père a commencé à écrire avant de se perdre en mer et que Momo a retrouvée. Ne s’étant pas quitté en très bon terme, cette lettre a énormément d’importance pour elle et elle n’arrête pas de relire les quelques mots qui la composent : Chère Momo …

Lettre à Momo - lettre inachevée

On peut difficilement faire plus "inachevé"

D’un côté une Momo pensive et timide qui a du mal à s’intégrer, de l’autre sa mère Ikuko, qui offre un contraste saisissant,  souriante et plaisante, malgré c’est problème de santé, elle agit comme si rien ne s’était passé. Malheureusement, malgré tous les efforts de sa mère, Momo ne se sent pas à sa place.

Préférant rester seule, Momo se réfugie dans leur maison, c’est à partir de ce moment qu’elle commence à y entendre des bruits étranges, et ce ne sont pas que des bruits d’ailleurs, vu qu’il y a aussi des voix, qui murmurent son nom ! Puis ce sont des choses qui disparaissent comme les puddings qu’elle avait réservés pour son goûter, et enfin des ombres furtives qu’elle entrevoit du coin de l’œil.

Le coupable ou plutôt les coupables, sont trois Yōkai(3) à l’insatiable appétit, qu’elle croit échappés d’un ancien recueil d’estampes de l’ère Edo qu’elle avait ouvert en arrivant sur l’île. À trois ils sont responsables de tout un tas de ravages dans les environs, dont une partie des conséquences va même retomber sur la pauvre Momo.

Lettre à Momo - Manga

Je ne sais pas si ce manga existe réellement(4)

D’abord terrifiée elle commence par les fuir, mais elle n’arrive pas à s’en débarrasser, à croire que c’est leur métier de la suivre à longueur de journée, enfin quand ils ne volent pas de la nourriture dans les champs ou les habitations. Puis finalement elle découvre un sceau leur appartenant, qui s’il est brisé, les renverra chez eux, elle passe donc à la vitesse supérieur et essaye de les mettre au pas en les faisant chanter.

Mais il semble qu’il n’est pas si facile de calmer ces monstres : bruyants, pénibles, distraits, gamins, mais assez attachants ; surtout qu’on apprend assez vite qu’ils sont ici pour aider Momo et sa mère.

C’est le genre de film qu’on ne verra jamais chez Disney, et qu’il semble que seuls les japonais soient encore capables de réaliser. Des personnages et de l’humour (les trois Yōkai y sont hilarants, surtout le petit Mame à la mémoire défaillante), il a bien plus dans ce film qu’une simple réflexion sur une enfant qui a perdu son père.

Lettre à Momo - Yokai

Momo et les 3 yōkai : Mame sur les genoux de Momo, accompagné de Kawa et Iwa

Comme Ame et Yuki l’année dernière j’ai beaucoup apprécié ce film d’animation et ait été enchanté pendant ses deux heures. Imaginatif, poétique et humoristique, il n’a rien à envier aux réalisations des studios Ghibli.

Il a fallu sept années de travail à Hiroyuki Okiura sur le scénario, les story-boards et la réalisation, mais c’est un sans faute. Le film est presque entièrement dessiné et animé à la main et l’animation reste néanmoins très fluide, même pendant les scènes rapides de la poursuite des sangliers ou du typhon ; comme quoi on peut encore faire des choses magnifiques sans avoir besoin de tout faire sur ordinateur.

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(1) : étrange, Jin-Roh datant de 1999, compte tenu que l’on est en 2013, ça aurait dû faire 14 années. Donc, soit je ne sais pas compter, soit j’ai vraiment mis des éons pour écrire cette chronique, soit il a encore fallu plus d’une année et demi pour que Momo arrive sur nos écrans français. Devinez …

(2) : Inutile de chercher cette île, elle n’existe pas.
(3) : Esprits semblent ici être la meilleure traduction du terme Yōkai.

(4) : le terme manga datant du XVIIIème siècle, il a donc parfaitement sa place ici.


Classé dans:Animation, Critique Tagged: Animation, Coup de coeur

News de novembre

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Je vais commencer par la P.G.W (Paris Games Week) du week end dernier que j’ai trouvé particulièrement décevante. Bon ce n’était pas forcément une super idée d’y aller non plus : j’étais malade, et il n’est jamais agréable de traverser une foule compacte quand ses estomac et intestin persistent à se transformer en corde à nœud ; et puis il n’y avait pas réellement de jeu que je voulais y voir.

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Pas franchement comparable à celle d’il y a deux ans, où j’avais fait la queue pour tester en avant première : Mass Effect 3, Uncharted 3, et SWTOR.

Au moins je ne suis pas revenu les mains vides, avec la première box de Sword Art Online en Blu-Ray et un poster dédicacé par Marcus.

Par contre il semble que j’ai oublié de prendre des photos …

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Ensuite une petite nouvelle pour annoncer, que la campagne de financement participatif du dessin animé de Naheulbeuk vient d’atteindre ses objectifs avec plus de 100 000€, et qu’il reste encore un mois avant sa clôture.

naheulbeuk

Bon c’est de la 3D, mais c’est pas grave …

On va pouvoir voir et réentendre une bande de bras cassés à la chance incommensurable, s’attaquer à son premier donjon en Terre de Fang.

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Et enfin un petit rappel : il ne reste plus qu’une petite dizaine de jours avant la ressortie du second opus de Baldur’s Gate en version remastérisée.Baldur's Gate II

Attention comme le premier épisode, c’est juste une nettoyage et dépoussiérage du jeu : ce qui le rend finalement jouable sur des ordinateurs récents avec des écrans 16:9 et hautes définitions. À part de minuscules ajouts (quatre nouveaux personnages), ça sera rigoureusement le même jeu, même histoire, mêmes mécanismes …


Classé dans:Animation, Jeu Vidéo, News, Web Serie

Histoires d’y Croire

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Une fois n’est pas coutume, je vais faire de la publicité pour un projet un peu inhabituel. Ce n’est ni un jeu vidéo, ni un jeu de rôle, encore moins un animé, mais ça reste dans le domaine du rêve, c’est un livre animé pour enfants fait par des amis : Histoires d’y croire.

Histoire d'y Croire

La couverture du premier projet terminé

Le mieux reste encore d’aller jeter un coup d’œil ici, et en passant de regarder un petit peu le blog et le forum de Nekotsuki, si vous aimez les animés.

Alors oui effectivement, ce n’est pas sur une plate-forme de financements participatifs certifiée, comme Ulule ou Kickstarter ; cela rassure probablement quand c’est le cas, mais ce n’est en rien la garantie de réussite d’un projet (qu’il ait atteint son financement ou non).

De plus le but n’est pas de financer complètement les livres, qui sortiront de toute façon, mais plutôt d’utiliser les sommes collectés pour rémunérer un peu mieux les illustrateurs et musiciens, et aussi faire un peu mieux connaître le projet et le développer : ajout d’un version iOS, impression papier, …

Histoire d'y Croire - Scaphandrier Enrhumé

Le Scaphandrier Enrhumé – Emile Gignoux

Ce sont des amis qui lancent la campagne, d’autres qui la dessinent (là je ne les connais pas tous), et je pourrais donc leur botter personnellement les fesses en cas de retard. Enfin comme les deux premiers livres sont presque terminés (phase de fignolage), on devrait les voir dans un mois grand maximum, on ne peut pas dire que les risques soient très élevés.

Donc si vous avez des enfants de 6 à 11 ans (ça c’est le gabarit de ciblage du livre, mais je ne suis pas sûr que s’en écarter d’un ans ou deux soit très grave), n’hésitez pas à les soutenir.


Classé dans:News

Lily et la Clef des Songes

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En voila un cadeau que j’ai beaucoup aimé et que je ne cesse de feuilleter, il faut dire que j’aime particulièrement les carnets de croquis et celui-ci est assurément une réussite.

Lily ou la Clef des Songes est un recueil de croquis et d’esquisses de Sandrine Gestin, et contrairement à ce que j’ai pu dire ici, je ne l’ai pas découverte l’année dernière. En fait je la connais depuis bien plus longtemps : vu que sans le savoir c’était ces premières illustrations, dans Casus Belli(1) notamment dans le premier hors-séries Médiéval Fantastique (le HS14, un must have pour tous les rôlistes), ainsi que dans Dragon Magazine, que j’avais adorées.

Lily ou la Clef des Songes

La première de couverture

Laissez-vous donc guider par l’un des chats de Sandrine Gestin : Lily, qui est chargé de présenter les dessins de sa maîtresse. Bon j’ai de sérieux doute sur les talents d’écrivain du félin, et je soupçonne qu’il a un nègre, mais je ne voudrais pas briser la magie du livre.

Le mieux reste encore de regarder les magnifiques esquisses qui ornent ces pages. Par contre ne vous attendez pas à trouver de fiers barbares aux muscles saillants et couturés de cicatrices : les dessins sont clairement féminins, et personnellement je préfère voir la princesse que le barbare chevalier dans son armure cabossée :)

Lily ou la Clef des Songes - illustrations 1

La mise en page est magnifique et le papier légèrement poreux avec un rendu parchemin est parfaitement réussi : cela donne l’impression d’avoir un vieux grimoire entre les mains ; impression d’autant plus renforcée par les calligraphies et lettrines qui parsèment ces pages.

Lily ou la Clef des Songes - illustrations 2

Profitez en c’est la seule double page sur l’autre sexe

Amateurs de fées, de princesses, de sorcières (attention pas celle du genre : couverte de verrues), d’aventurières ou autres elfines, vous serez comblés ; un peu moins par les textes, mais comme ceux-ci restent discrets ce n’est pas bien grave. On y retrouve aussi quelques pages de croquis d’architectures et d’armes, puis ce sera au tour de la ménagerie féline de l’auteur de clôturer le recueil, après tout c’est bien un chat qui raconte l’histoire …

Lily ou la Clef des Songes - illustrations 3

Dans le même genre je vous conseille aussi de lire La petite Faiseuse : un autre de ces recueils(2), ainsi que d’aller jeter un coup d’œil sur son site personnel.

En tout cas il faut absolument que j’arrive à faire dédicacer La Clef des Songes. Quel dommage : Sandrine Gestin était présente aux dernières Utopiales, une autre fois peut être …

(1) : La première version, celle qui est paru entre les années 1980 et 1999.

(2) : Dommage que le livre utilise cette fois du papier glacé, ça gâche un peu l’ensemble.


Classé dans:Illustration, Livre Tagged: Coup de coeur, Sandrine Gestin

Petit weekend jeux de société

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Ça faisait déjà un petit moment que je n’en avais pas fait ; il était donc temps de m’y remettre, vu que les derniers weekends de l’année vont être particulièrement chargés : concert des Ombres d’Esteren pour cette fin de semaine, recherche de cadeaux de Noël (on ne s’y prend jamais assez en avance, surtout quand arrive le 24 décembre).
Au programme, outre mes crêpes, on a pu tester 2 nouveautés :

Crêpes

Les crêpes en question

  • Les bâtisseurs – Moyen-Âge : un petit jeu français sur l’art de la construction.
  • Zombicide, de retour avec sa troisième extension : Toxic City Mall. Ben oui forcément la 2ème n’est pas sortie(1) en France.

Les Bâtisseurs – Moyen-Âge

C’est effectivement un petit jeu, car la boîte ne fait qu’une quinzaine de centimètres de côté, c’est donc parfait en voyage et une partie ne durera guère plus d’une trentaine de minutes.
Le but du jeu est d’accumuler un maximum de points de victoire, sachant que le dernier tour est déclenché par le premier joueur qui atteint ou dépasse les 17 (pourquoi 17 ? 15 ou 20 ce n’était pas disponible ? c’est le chiffre fétiche de l’auteur ?).

Les Bâtisseurs - Moyen-Âge

Pour accumuler ces points, on peut amasser des écus, chaque tranche de 10 comptant pour un point de victoire (attention ces points rentrent dans le décompte final, mais pas dans le déclenchement de la fin de partie), mais le mieux reste encore de construire des bâtiments (maison, pont, église ou même cathédrale), après tout c’est le thème du jeu. En plus, outre les points de victoire engrangés , finaliser une construction vous rapportera de l’argent.

Chaque construction nécessite des valeurs d’expertise dans quatre domaines : Maçonnerie, Menuiserie, Architecture, Tuilerie ; que l’on peut atteindre en envoyant des ouvriers travailler sur le chantier. Les apprentis ont peu de connaissance, mais coûte peu d’écus et ils sont parfaits pour de petits constructions ; par contre les maîtres ont généralement un compétence à fond avec d’autres connaissances moyennes, mais ils coûtent un bras. Ma cathédrale a quand même nécessité, l’envoi sur le chantier de deux maîtres et d’un compagnon.

Les Bâtisseurs - Moyen-Âge - Cartes

Chaque phase de joueur se compose de plusieurs actions : trois gratuites et les suivantes payantes (au tarif standard de 5 écus) :

  • Recruter un nouvel ouvrier parmi les cinq disponibles : du simple apprenti au maître.
  • Acquérir un nouveau chantier, cinq disponibles aussi, sachant que certains chantiers sont en fait des outils qui pourront remplacer des ouvriers et cela gratuitement.
  • Envoyer un ouvrier travailler sur un de ses propres chantiers moyennant salaire, mais attention il faut dépenser des actions supplémentaires pour envoyer plusieurs ouvriers sur le même chantier dans le même tour.
  • Et enfin échanger des actions contre de l’argent.

5 ouvriers et chantiers sont disponibles en permanence, les acquisitions étant remplacées automatiquement, et vous récupérez vos ouvriers dès que votre bâtiment est terminé. 

Le principe est très simple et c’est vraiment très agréable à jouer. Il faut absolument que je le rajoute sur ma lettre au père Noël :p

Zombicide – Toxic City Mall

Il n’y a pas grand chose à dire sur cette nouvelle extension par rapport à l’ancienne :

  • 4 nouveaux personnages (Neema, Elsa, Derek et Raoul)
  • 4 nouvelles plaques de jeu.
  • De nouveaux types de zombies et de survivants.
  • De nouveaux équipements et armes.
  • La possibilité de dresser des barricades.
  • Et 10 nouveaux scenarii.

Bon "pas grand chose", ce n’est pas entièrement vrai : les zombies toxiques et les zombivants nous ont bien occupés, enfin ils ont surtout occupé de l’espace, car avec cette "deuxième" extension, il faut soit jouer sur une table de ping-pong, soit avoir plusieurs dessertes.

Zombicide - Nouveautés

Premier changement, les zombies toxiques donc, qui correspondent aux nouvelles figurines vertes. Pas tellement différents par rapport à leur version grise si ce n’est qu’ils libèrent désormais un nuage toxique à leur mort, qui infligent des dégâts sur toutes personnes vivantes à proximité. C’est que ça gicle un peu quand on s’y attaque à la tronçonneuse.

Ensuite viennent les zombivants, une petite nouveauté qui est sensée simplifier les parties, mais qui n’a pourtant pas suffit à notre survie. Un joueur dont le personnage meurt pour la première fois, peut comme avant reprendre un nouveau personnage sans compétence et expérience, ou alors retourner sa feuille de personnage et découvrir sa nouvelle mutation en une créature mi-humaine, mi-zombie : plus fort, plus résistant, plus odorant, mais plus lent. Cerise sur le gâteau, la créature conservera aussi son expérience et son équipement !

Enfin le niveau de jeu ultra-rouge que l’on déclenche quand les joueurs atteignent le niveau 43 (le niveau rouge, que l’on ne peut atteindre que sur de très longues parties) ; on débloque alors de nouvelles armes dévastatrices : capables de tuer même l’abomination, ainsi que la possibilité de continuer sa progression pour acquérir toutes les compétences laissées de côté.

Zombicide - Nouvelles Armes

Serait-ce un sabre laser que je vois à gauche

En parlant d’arme dévastatrice on voit aussi apparaître un lance-flammes et le Pa-Gun, le petit frère des Evil-Twins et Ma’s-Shotgun, qui sont suffisamment puissants pour tuer l’abomination. Mais même leur tirage, l’aide des zombivants, ainsi qu’un certain nombre de relances de dés, que d’aucuns considéreraient comme de la tricherie éhontée,  n’ont pas suffi à nous sauver : la partie de niveau Moyen à 4 joueurs, s’est terminée par un carnage dans nos rangs.

Dommage que l’application tablette n’est pas été mise à jour, on s’est donc rabattu sur les feuilles de personnages cartonnées, et dommage aussi que sur les 10 scenarii, seule la moitié était utilisable : les autres nécessitant la véritable deuxième extension Prison Outbreak.

Un sympathique après midi, mais si je devais choisir entre les deux jeux, je pense que je miserai sur les Bâtisseurs : simple, peu encombrant et onéreux, et puis surtout très fun.

(1) : ah, on me dit qu’en fait si, mais il aurait été difficile de se la faire livrer pour dimanche dernier.


Classé dans:Critique, Jeu de Plateau

Concert des Ombres d’Esteren

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Et voilà, de retour de Lyon après un weekend Esteren particulièrement chargé. Au programme, outre les trajets entre Paris et Lyon, ainsi que quelques heures de sommeil à l’hôtel, il a fallu compter sur :

  • Une séance de dédicace.
  • Un premier concert privé.
  • Le concert symphonique.
  • Et un dernier petit cocktail pour fêter l’ensemble.
    Esteren - Concert Programme

    Le programme du concert symphonique

La séance de dédicaces

Tout d’abord, la séance de dédicaces de 14h30 à 17h à la boutique Ukronium de Lyon, celle-ci était toujours aussi magnifique avec son ambiance Steampunk.

Toute l’arrière salle était réservée aux Ombres d’Esteren, et il y avait du monde : les dessinateurs, les auteurs, les traducteurs, les programmeurs et la compositrice, au total une quinzaine de personnes, dont un bon paquet que je ne connaissais pas. J’ai pu rajouter quelques dédicaces à ma collection, admirer l’avancement du jeu L’Héritage des Mac Lyr, et discuter un peu avec les auteurs ainsi qu’avec la compositrice Delphine Bois(1).

Le Stand à l'entrée Nelyhann à la remise de billets La version tablette du jeu Gawain travaillant à ma dédicace La nouvelle figurine d'Adéliane Delphine Bois la compositrice

Le premier concert privé

Annoncé assez récemment ce concert a permis de redécouvrir ou de découvrir pour certains, la troisième bande originale d’Esteren : RISE : celle que j’avais déjà eu le loisir d’entendre au Dernier Bar avant la Fin du Monde en septembre, mais cette fois avec une sonorité bien meilleure et une assise plus agréable.

Esteren - Concert privé 3 Esteren - Concert privé 2 Esteren - Concert privé 1

Le concert de Dearg

Le clou de la soirée, la version symphonique de la bande originale de Dearg composée par Jure Peternel et interprétée par l’orchestre de Fourvière, avec François Rousselot à la baguette.

Esteren - Concert Dearg 1 Esteren - Concert Dearg 3 Esteren - Concert Dearg 2

Le concert a été un peu court, mais je n’ai rien regretté. Vous trouverez ici quelques échantillons de ce que j’ai pu écouter, dont le morceau Encore un Espoir, qui est préféré.

Le Cocktail

Et pour finir le cocktail, par contre il commençait à se faire un peu tard : c’est que je suis grognon quand j’ai pas au moins 8h de sommeil le weekend :p. C’est dommage que je n’ai pas pris de photos, mais Ukronium était rempli une fois de plus.

(1) : Delphine Bois est la première compositrice des Ombres d’Esteren avec l’album D’Hommes et d’Obscurités. Ce n’est pas la bande originale du concert, mais elle y a néanmoins participé un petit avec l’une des plages bonus du CD de DeargMor Forsair, qui a été interprétée par l’orchestre.


Classé dans:Concert, Esteren Tagged: Esteren, Musique

Ma liste de cadeaux de Noël improbables

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Qu’ouïs-je ? Qu’entends-je ? Qu’acoustiqué-je ? Qu’on se plaint que je ne donne jamais d’idées, de grandes lignes pour mes cadeaux de Noël … Mais c’est totalement vrai faux, et je le prouve. Comme quoi il n’y a pas que les enfants qui font une lettre au père Noël, en plus comme il s’est mis aux nouvelles technologie, on peut lui écrire soit par internet, soit par la poste au 1, Chemin des Nuages Pôle Nord(1).

Pour ma part je vais me dispenser d’un envoi, après tout un  type capable de livrer des millions d’enfants en une seule nuit, doit bien être capable de lire l’intégralité des blogs de la planète dans le même temps …

Père Noël

Et je vais rester raisonnable, c’est qu’il ne faudrait pas demander la lune ou une réduction d’impôt, restons réaliste.

Côté Gadgets Technologiques :

Ils ne servent à rien ou en tout cas pas tellement plus que leur version précédente, mais on peut être sûr que tablettes, micro-portables et autres doudous pour adultes vont encore avoir la côte cette année. Personnellement je ne vois que deux choses que je souhaiterai dans cette catégorie :

  •  J’ai beau avoir changer de machine cet été, ses capacités de communication restent très limités et elle n’arrive toujours pas à s’exprimer avec humour et sarcasme : j’attends avec impatience que Stark Industrie mette sur le marché la plate-forme J.A.R.V.I.S. Ils vont peut être faire un effort pour Noël.

J.A.R.V.I.S.

  • Sinon une batterie pour mon téléphone, qui me permettrait enfin d’avoir une autonomie de plus de deux jours sans charge, ça serait bien aussi. Oh que je regrette mon vieux Nokia 3210 avec un chargement toutes les 3 semaines ! Et le pire c’est que l’autonomie de deux jours c’est la version amélioré sous Cyanogenmod, avec une épuration drastique des services inutiles.

Côté Jeux de Rôle

  • Je ne suis pas contre un coffre sans fond (la version dérivée du sac sans fond, cf. Guide du Maître, AD&D2 p 208) pour ranger tous mes magazines de jeux de rôle : de Casus Belli 52 à 122 (hors-séries inclus) à Dragon Magazine, … Il y a même la petite boîte rouge.
Coffre au trésor

au bas mot, 35 Kg dans une cantine en fer

  • Le numéro téléphone d’une hotline pour joueurs en perdition face à un maître ou une maîtresse de jeu sadique, ça peut toujours servir quand on n’a pas de Capitaine Flam sous la main.

Jeu de Rôle - Hotline

Côté Livre et Cinéma

  • Un deuxième épisode du Hobbit qui ne me décevra pas trop ce week-end : déjà qu’une nouvelle elfine(2) y fait son apparition, et que Legolas reprend du service …
The Hobbit 2 - Tauriel

La nouvelle elfine venue : Tauriel

  • Et pour finir, une anomalie spatio-temporelle qui permettrait la parution pour Noël au lieu de l’automne 2014, du dernier tome du cycle des Héros de l’Olympe de Rick Riordan, la suite du cycle de Percy Jackson. J’avais commencé en septembre à la suite du film(3), et j’ai bien apprécié, en grande partie car c’est très différent de l’adaptation cinématographique.

Voilà, il reste deux petites semaines jusqu’au réveillon, c’est largement suffisant pour vous Père Noël.

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(1) : ça c’est pour les français, parce qu’on se demande bien se qu’il pourrait donner à manger à ses rennes dans un coin pareil, de la neige peut être … Donc suivant les pays il habite, en Finlande, en Norvège, en Suède ou au Canada, on parle même d’une  résidence secondaire dans l’archipel des Îles de la Ligne sur l’île Christmas :p

(2) : j’avais promis de réutiliser le terme.

(3) : on devait aller voir Kick Ass 2, mais au fin fond de la Corrèze, les choix restent limités.


Classé dans:News Tagged: Noêl

Un autre petit concours

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Le dernier date de plus de six mois, mais comme c’est Noël et que j’ai récupéré un petit quelque chose en double lors du concert Esteren, ça sera parfait pour l’occasion.

C’est donc du deuxième CD de la bande originale des Ombres d’Esteren – Dearg qui est mis en jeu : les musiques du concert de fin novembre, dans une interprétation de l’Orchestre et du Chœur de la radio de Hongrie.

Concours 2 - Lot

La version ouverte en haut, et celle sous blister à gagner

Et j’aurai peut être aussi un second lot, il faudra voir …

Comme la dernière fois, les règles restent simples : des questions rapportant un nombre fixe de points, plus une subsidiaire qui rapportera un point par réponse juste et en ôtera un par réponse fausse.

L’inscription se fait toujours de la même façon, il suffit de poster un commentaire pour s’inscrire, et d’envoyer ses réponses par mail à l’adresse suivante sensdeladigression@gmail.com, et uniquement à cette adresse, sinon j’enlèverai des points.

Le concours se terminera, bon le passage de la nouvelle année est un peu trop près maintenant, ça sera donc le 21 janvier à minuit, l’horodatage du serveur smtp faisant foi pour déterminer les mails encore valides. Vous pouvez envoyer vos réponses avant cette date, en autant de mails que vous le souhaitez.

Question subsidiaire :

En premier encore une fois, ce qui vous permettra d’y réfléchir plus longtemps.

Je suis en train de préparer un article sur le Hobbit, la désolation de Smaug, et j’avais entrepris de faire une petite comparaison entre l’histoire du livre et l’adaptation. Loin de moi l’idée de vous laisser faire le travail à ma place, je pense de toutes façon avoir une confortable avance (j’en suis à plus 19 pages  de notes, et je n’ai pas fini), mais c’est le sujet de cette question : un demi point par différence juste et un autre demi point quand la réponse est sourcée avec un tant soit peu de crédibilité.

the-hobbit-poster

Attention cette question concerne les deux films. Vous n’avez plus qu’a ressortir votre Hobbit et à vous jeter sur Les Contes Perdus de La Quête d’Erebor.

A titre d’exemple l’apparition de Legolas ne peut pas compter : ce n’est pas parce qu’il n’est pas présent dans le bouquin qu’il n’est pas là réellement, en tant que fils de Thranduil, il devait bien traîner dans le coin à l’époque, sa présence ne peut donc être ni infirmé ni confirmé ; par contre l’elfine Tauriel, elle est bien une ajout vu que le capitaine de la garde est un elfe.

Première question (5 points) :

À Noël sortira un film d’animation qui ravira tous les anciens enfants de mon âge, c’est le retour d’Harlock / Albator, la fameuse série de Leiji Matsumoto, qui a bercé bien des enfances. A la même époque Georges Lucas réalisait un série de film de science fiction, ayant pour thème une galaxie très très lointaine.

De quel parti pris similaire les deux auteurs se sont-ils rendus coupables ? Je vous rassure, rien de bien méchant.

harlock-Vader

J’ai toujours trouvé qu’Harlock avait plus de classe

Deuxième question (5 points) :

Qu’est ce que j’ai dans ma poche ? Ah non c’est trop facile, vu que j’ai la crève. Disons plutôt, qu’y a-t’il au pied d’un des arbres de l’auberge du BrasAmical ?

auberger

Une auberge, pas celle qui est concernée, car cela serait trop facile

Troisième question (15 points) :

Celle là rapporte un paquet de points, mais c’est aussi la plus difficile, et c’est une petite dédicace à Leithan qui en cherche la réponse depuis un bout de temps.

Comment s’appelait au Moyen-Âge, le camelot qui faisait tirer au sort le nombre de gâteaux que vous emportiez ?

Kuchenmaistrey

La réponse existe sur internet, mais sur un support qui n’est pas indexé par les moteurs de recherche, abandonnez tout espoir de la trouver ainsi. Il ne vous reste plus qu’à : soit demander de l’aide à un Dragon, soit consulter une encyclopédie médiévale ou autre Que sais-je sur la vie au Moyen-Âge.

Quatrième question (5 points) :

Robin des Bois est un mythe anglais parfaitement connu : 25 films, un grand nombre de séries, des parodies, des dessins animés … Il y a vraiment de la matière, et depuis 1973 avec le long métrage de Walt Disney, il est très connu pour un exploit particuliers : celui d’avoir d’une flèche fendu celle de son adversaire qui était déjà au centre de la cible (chose que je n’ai vu se produire qu’une seule fois pendant que je faisais encore du tir à l’arc).

C’est un personnage de fiction, on ne peut donc pas parler de faits historiques dans ce cas, mais parfois cet exploit au tournoi de Nottingham est remplacé par une autre version tout aussi ardue, quelle est-elle ?

Robin_Hood_Memorial

Cinquième question (2 points) :

Et pour finir, pourquoi ai-je choisi le vingt et un janvier, comme date de clôture du concours ?

Calendrier-Maya

Et ne me sortez pas la mort de Louis XVI, car tout enfant de treize ans sait déjà ça.


Classé dans:Concours, Esteren, Musique

Joyeux Noël et Bonne année

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Joyeux Noël et Bonne Année à tous !

BBE - Joyeux Noël

Image de Noël honteuse piquée chez Black Book Editions

Avec on espère cette année, de nouveaux jeux à essayer, de nouveaux films à voir et de nouveaux livres à lire, et sûrement un ou deux concerts.

Et puis surtout le retour de Benedict Cumberbatch dans Sherlock aujourd’hui ! Bon c’est vrai il y a eu aussi le petit épisode 0 de la semaine dernière.

Sur ce, je vais aller finir ma nuit, qui a quand même commencé un peu tardivement et aller finir de déballer mes derniers cadeaux :

Cadeaux Noël 2013

Un grand merci à tous et m’est avis que certaines parties de Keltia vont être clairement orientées.


Classé dans:News

Un petit coucou de Bruxelles

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Au programme réunion, réunion et réunion … Mais j’ai au moins pu faire un crochet en sortant du Thalys pour aller prendre une photo de … non pas l’Atomium, c’était beaucoup trop loin, mais de la fresque de Yoko Tsuno de Roger Leloup qui trône depuis 2011 au 29 de la rue Terre Neuve.

YokoTsuno - Fresque Bruxelles

ça ne rend pas mal, même si elle est toute en hauteur

Et non ce détour n’est pas la cause de notre retard : la faute en incombe plutôt au logiciel de cartographie d’Apple qui nous a perdus, et celui de Google n’a pas réellement fait meilleur figure, comme quoi un bon plan, il n’y a que ça de vrai.

J’ai aussi fait un arrêt plus terre à terre pour acheter des chocolats Neuhaus, mais cela est une autre histoire :-)


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Gonelore – Le Maguistre

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Alors que Gonelore est de plus en plus menacé, les Arpenteurs chargés de défendre le monde se lancent dans une guerre fratricide.

Qui sont donc les ennemis du Maguistre ?

Quels buts poursuivent-ils ?

Voici donc le Maguistre le deuxième tome du cycle de Gonelore, sorti fin novembre : dévoré assez vite, mais chroniqué lentement :-)

C’est par ici pour la chronique du tome précédent.

Gonelore 2

Première de couverture du deuxième tome

Sans grande surprise on reprend l’aventure exactement là où on l’avait quittée : juste à la suite de l’attaque sur l’enclave de MageRonce. Pour rappel, le Maguistre(1) avait disparu, et n’avait fait son retour que dans les dernières pages du précédent roman. Les pertes dues à l’invasion ayant été très lourdes, beaucoup de choses vont changer avec son retour, et ces changements vont être pour le moins drastiques :

  • Il autorise que l’on arme les élèves, même les premières années, et compte tenu des rivalités qu’ils existent entre les différents groupes, c’est plutôt risqué.
  • Et il démarre une enquête approfondie pour découvrir les coupables, enquête qui tient plus de la chasse aux sorcières qu’autre chose.

Cette chasse aux sorcières sera d’ailleurs l’une des trois histoires du roman, et elle sera menée par le Maître-Vigie(2) actuel : Arolde, assisté par l’ancien détenteur de cette charge Jor Radjaniel, le professeur des cinq apprentis du premier livre.
De leur côté les cinq apprentis : Dælfine, Nobiane, Jona, Gesse et Berris, sont livrés à eux même sans professeur, et se retrouvent alors temporairement affectés à la garde de quatre nouveaux maîtres, qu’ils appréciaient assez peu. On a même l’impression que ses professeurs se sont spécialement proposés pour régler des comptes ou se servir des enfants … Bon c’est vrai Dælfine reste à l’atelier de son ancien Jor contrairement aux autres, mais ce n’est qu’une maigre chance compte tenu de sa situation actuelle.
Et enfin pour la dernière histoire, on retrouve Jor Vargaï, qui était parti enquêter sur Jona avant le retour de son frère (le Maguistre) et qui commence à découvrir les ramifications du complot, contre MageRonce d’une part et contre toute la population de Gonelore d’autre part ; et qui accessoirement c’est mis dans un guêpier pas possible.

Gonelore - Hast

Ce n’est pas évident d’écrire une chronique sur un deuxième roman sans faire de spoiler sur le premier, et tout ce qu’on peut dire c’est la situation est bien plus intriquée que le début de la saga ne le laissait présager. Étonnement Pierre Grimbert donne beaucoup de réponses aux questions posées précédemment : sur l’origine de Jona, sur les motivations des traîtres, …

Mais il garde néanmoins un équilibre dans l’intrigue, et dévoile de nouveaux mystères dès qu’un ancien a trouvé sa solution : résultat on est encore plus dans le brouillard qu’avant. L’histoire de l’enfant amnésique ayant trouvé son explication, c’est au tour du groupe d’Arpenteurs des Chiffonniers de faire leur apparition.

On retrouve toujours le problème de la découpe en chapitres que précédemment, mais cette fois cela emmêle encore plus les trames scénaristiques : le moins que l’on puisse dire c’est que l’auteur sait maintenir le suspens. Mais c’est parfois frustrant et énervant, surtout sur les coups d’une heure du matin, d’être interrompu dans une histoire juste avant une avancée significative(3). Après ce n’est pas réellement un problème, et c’est plus dû à ma façon de lire.

Gonelore 3

La couverture du futur troisième roman

On retrouve toujours le même problème que précédemment, à savoir de la découpe en chapitres inexistante, mais cette fois cela emmêle encore plus les trames scénaristiques : le moins que l’on puisse dire c’est que l’auteur sait maintenir le suspens. Mais c’est parfois frustrant et énervant, surtout sur les coups d’une heure du matin, d’être interrompu dans une histoire juste avant une avancée significative(3). Après ce n’est pas réellement un problème, et c’est plus dû à ma façon de lire.

Malgré tout on passe un très bon moment avec cette lecture, qui est à la fois beaucoup plus sombre et plus tragique que la précédente. Et j’attends avec impatience le mois d’avril avec la sortie du troisième tome pour avancer un peu dans l’intrigue (je dis « avancer » car Pierre Grimbert nous a plus habitués à des quadriptyques que des triptyques).
À noter que si vous passez par les éditions d’octobre pour acheter les romans, vous pouvez les demander dédicacer pour le même prix, ce que pour une fois je n’ai pas oublié de faire.

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(1) : Le Maguistre est le directeur, chef ou maître d’une école ou d’une branche d’Arpenteurs. Les écoles d’Arpenteurs se formant généralement à la suite d’un schisme qui survient quand des désaccords apparaissent au sein d’une même branche, mais cela reste assez rare.

(2) : Le Maître-Vigie est la personne en charge de la sécurité de l’école, c’est le bras droit du Maguistre.

(3) : On n’est pas dans la lecture du Seigneur des Anneaux du J.R.R Tolkien, qui les avait séparés en livre :-)


Classé dans:Critique, Livre Tagged: Pierre Grimbert

Tic Tac – Concours

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Comme le dit le Lapin Blanc : demain minuit sera le dernier jour pour envoyer vos réponses au concours.

Bien sûr seuls les participants auront accès à la page des réponses, histoire de récompenser ceux qui ont cherché un peu, et pour certaine beaucoup.tic-tacJ’en profite pour confirmer la présence d’un second lot surprise, qui d’ailleurs à plus de chance de se transformer en premier lot.


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Fin du deuxième concours

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Et voilà le concours est terminé, et comme la dernière fois il y a deux gagnants ou gagnantes devrais-je dire.

Leithan aura donc la chance d’assister au concert de Distant Worlds le 8 mars prochain et Ludicophélie profitera de la deuxième bande originale des Ombres d’Esteren. Comment je n’avais pas dis que l’autre lot était une place de concert, ah oui c’est vrai, mais après tout ce n’aurait pas été un cadeau mystère.

Distant Worlds - Music from Final Fantasy

Félicitations aux participantes. Je dois avouer avoir été plutôt surpris que toutes les deux aient trouvées la troisième question !

Les résultats et les réponses sont donc disponibles : ici et ici.

Et j’en profite pour redonner ses droits à Leithan sur le blog, maintenant que le concours est terminé.


Classé dans:Concours, News Tagged: concours, Esteren, Final Fantasy

Journey, un périple inoubliable

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J’ai l’habitude de chroniquer les jeux vidéo avec un peu de retard, que ce soit Tomb Raider, Baldur’s Gate ou même The Last of Us, mais jamais à ce point-là : Journey est sorti en mars 2012 sur PS3, soit il y a bientôt 2 ans !

Et c’est vraiment dommage que je ne l’ai pas essayé plus tôt, car c’est une expérience pour le moins étrange … et fascinante. Mais il a fallu attendre mon remplacement de console PS3 pour pouvoir enfin le tester(1).

Journey PS3

Au programme, désert et voyage

Aucune lecture de notice n’est nécessaire(2), vous n’aurez qu’à avancer et à découvrir. Perdue(3) au milieu du désert, entre sable et dunes à perte de vue ; avec une seule indication pour guider vos pas : l’étrange lueur brillant au sommet d’une montagne, qui se dessine à l’horizon.
On pourrait penser que c’est un peu léger, et pourtant on se prend très rapidement au jeu, plongé dans ses magnifiques décors. C’est une grande réussite de ThatGameCompany : une aventure unique, onirique, voire même philosophique. Le jeu est très épuré dans son rendu, pas de parole, ni de texte (en tout cas aucun dans une langue que vous pourriez connaître) ; ainsi que dans son gameplay: qui tient en deux boutons et deux sticks directionnels (l’un pour se déplacer et l’un pour changer les plans de caméra). Minimaliste donc ? Oui clairement et cela se voit même dans l’avatar qui n’a ni nom, ni visage complètement esquissé.

Journey - standing

L’avatar dans toute sa simplicité

Face à vous, le désert et les musiques envoûtantes du jeu, ainsi que l’impression que vous avez une mission, une quête, à accomplir … Il ne vous restera plus alors qu’à avancer et voleter tout au long de cette histoire. Je dis « voleter » car ne vous attendez pas à jouer à superman : au mieux vous sauterez et planerez plus ou moins loin grâce à votre écharpe et sa réserve d’énergie mystique …

C’est un pouvoir bien étrange d’ailleurs et on sent clairement qu’il est lié aux ruines que vous rencontrerez durant votre périple. Car dans chacune de ces ruines on y découvre d’étranges parchemins ou étoffes(4), dotés d’une vie propre et qui reproduisent étrangement la calligraphie de cette écharpe. C’est d’ailleurs la principale source d’énergie mystique que l’avatar aura à sa disposition et elle lui permettra :

  • de recharger son écharpe et de lui donner un joli effet lumineux,
  • de sauter plus haut, voir presque de voler,
  • d’augmenter la longueur de l’écharpe et donc ses capacités,
  • et même de reconstruire des ponts détruits par les sables et vents du désert.

Journey - Envol

Grâce à eux on peut même s’échapper par cette petite ouverture

Le jeu se découpe en quatre phases chacune dans une zone au rendu très différent des précédente :
Vous débutez dans la première, celle du désert, en suivant l’horizon et en visitant les vestiges d’une ancienne civilisation. C’est là que vous glanerez vos premiers indices sur cette culture éteinte, à moyen de peintures rupestres animés, qui clôturent chacun des « niveaux » de la zone.
Ensuite vous vous enfoncerez dans les profondeurs de la terre toujours à la recherche d’indices, l’histoire prendra alors un tour beaucoup plus angoissant, avec l’apparition de gigantesques serpents gardiens.
La troisième partie vous verra débuter l’ascension de la montagne : c’est la partie la plus éprouvante pour votre avatar, en raison de la neige et du gel, qui bloquent et ralentissent ses capacités, aussi bien physiques que mystiques, et en plus les serpents rôdent toujours.
Et enfin vous terminerez … dans une partie que je n’évoquerais pas pour éviter de gâcher tout le plaisir du dénouement.

Les premières traces Joli coucher de soleil L'arrivée sous terre

Un jeu magnifique, mais vraiment trop court, à part quelques mordus qui tiendront absolument à découvrir une fleur perdue dans le désert, vous n’y passerez au final qu’une grosse heure, peut être deux. Je regrette aussi sa linéarité, car au final, outre le fait que l’on ne peut pas mourir, il n’y a finalement qu’un seul chemin.
Difficile d’en dire beaucoup plus : déjà pour ne rien gâcher à l’histoire, mais aussi parce qu’il ne ressemble à rien de ce que j’avais déjà testé ; d’autres mauvaises langues rajouteraient aussi : parce qu’il est trop court …

Mais après tout, à 12€ sur le PSN ou à 20€ en version collector Blu-ray avec deux autres jeux de ThatGameCompany : Flower et flOw (ainsi que 3 mini-jeux) pourquoi hésiter ; il y a même une version de démonstration pour les petites bourses.
Enfin on peut aussi effectuer son périple dans un mode multi-joueurs, ou plutôt bi-joueurs. Malheureusement je ne l’ai pas essayé, et je ne sais pas si les énigmes du jeu sont alors différentes et modifiées pour être résolues en duo.
Une seule chose à retenir : essayez-le ! Pour ma part, je vais y rejouer puis essayer les autres jeux de ma version collector.

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(1) : Je remercierais Sony et Micromania d’ailleurs à ce sujet : Sony d’abord vu que le contrôleur de disque de mon ancienne console a rendu l’âme et qu’il a fallu la changer, Grrr (un miracle que j’ai réussi à la rebooter une fois pour effectuer le transfert des sauvegardes). Et Micromania ensuite pour son offre d’une console à 250€ plus cinq jeux, dont malheureusement trois que je possédais déjà (mais là je leur en veux moins).
(2) : De toute façon je ne lis pas les notices de jeux, donc cela ne m’a pas réellement impacté :-).
(3) : Je trouve en effet l’avatar plus féminin que masculin.
(4) : J’ai un peu de mal à me décider sur la nature de ces éléments, ils ont la souplesse du tissu et le rendu d’un papyrus.


Classé dans:Critique, Jeu Vidéo Tagged: Jeu Vidéo

Le retour des Potters

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Mon dernier contact avec Harry Potter date de ma lecture des contes de Beedle, le Barde fin 2008, il y a cinq ans déjà, et puis je suis tombé récemment sur cette "suite" … Enfin je dis "suite", mais attention celle-ci n’est pas écrite par J.K. Rowling !
J’ai longtemps hésité avant d’en parler, et même avant de la lire : une énième fan-fiction sur le sujet, une vile tentative de profiter de l’aura de la saga … Mais le mieux est, de se faire sa propre idée, après tout les nouvelles sont disponibles gratuitement au format numérique et si vous n’accrochez pas vous pourrez facilement faire de la place sur votre disque dur.

James Potter 1 - The Hall of Elders' Crossing

La couverture du premier tome

Pour le côté légal : il faut savoir qu’après une première menace d’action légal sur la base d’une violation de droit d’auteur, l’auteur a envoyé une copie avancée à J.K. Rowling, qui a alors abandonné son action et a déclaré qu’elle supportait la nouvelle et toutes les autres comme celles-ci. Reste à savoir si c’est parce qu’elle avait apprécié sa lecture ou parce que la propriété intellectuelle sur le personnage insubstantiel du fils d’Harry Potter était difficilement envisageable (source wikipédia).

Maintenant que vous êtes rassurés et que vous ne risquez pas de voir débarquer la PIPCU(1) chez vous, passons à la suite. A l’heure actuelle, les romans(2) sont au nombre de trois, ah ben non, finalement quatre depuis cette semaine et sont écrits par George Norman Lippert :

  • James Potter and the Hall of Elders’ Crossing [ Le retour des Anciens ] ;
  • James Potter and the Curse of the Gate Keeper [ Le Gardien Maudit ] ;
  • James Potter and the Vault of Destinies [ La Chambre Forte du Destin(3) ] ;
  • James Potter and the Morrigan Web [ La toile de la Morrigan(3) ].

Et on a droit à trois autres nouvelles, toutes aussi gratuites, ainsi qu’un autre roman centré sur le personnage de Petra Morganstern, qui se passe entre les tomes 2 et 3 de la saga de James(4).

Harry ayant fini ses grandes aventures c’est au tour de son fils aîné James de reprendre le flambeau ; et de la même façon qu’Harry avait droit à un livre par année d’étude, c’est aussi le cas dans cette nouvelle série.

Même la construction des romans est similaire : un première introduction sur une scène dont on ne comprendra l’implication que plus tard dans la lecture, le départ pour l’école, une année scolaire remplie de rebondissements, et enfin le retour à la maison. On reste donc dans les canons d’écriture de J.K. Rowling, mais avec un style plus américain, qu’anglais cette fois.

James Potter - anciens et nouveaux visages

James Potter and the Hall of Elders’ Crossing

Le premier tome commence un an avant l’épilogue, qui clôture les Reliques de la Mort, et suit un nouvel élève un peu particulier : James Potter, le fils de vous savait qui. C’est aussi l’année, où l’université américaine d’Alma Aleron, envoie une délégation à l’école d’Hogwarts pour promouvoir les échanges entre sorciers ; un peu comme celui que l’on voyait dans la Coupe de Feu.

On y retrouve Neville Longbottom, qui enseigne sans surprise la botanique, Minerva McGonagall en nouvelle directrice de l’école, et enfin un Harry Potter maintenant à la tête du bureau des Aurors. Par contre tout ne va pas pour le mieux : 18 ans se sont à peine écoulé depuis la mort de Voldemort, que déjà un mystérieux groupe politique : Le Mouvement du Progrès, essaye de réécrire l’histoire le présentant comme un visionnaire qui s’est rebellé contre la tyrannie des Aurors :

James Potter - séparation

…, Tom Jedusor [a] obtenu la confiance des sorciers et dirigé le Ministère de la Magie. Mais ce ne fut qu’après une répression sauvage et incroyablement sanguinaire qu’il fut déchu, vaincu, assassiné.
Et sans se contenter de sa mort, son impitoyable vainqueur n’a pas hésité à salir sa mémoire.
Chapitre 9 : Un débat mouvementé
James Potter - séparation

C’est dans ce contexte houleux que James passe sous le Choipeau pour être envoyé chez les *** censuré ***, puis tente de déjouer avec ces deux nouveaux amis : Ralph Deedle (Serpentard) et Zane Walker, un américain (Serdaigle), un complot des anarchistes, qui tentent de ramener un très puissant sorcier disparu pour soutenir leur cause.

James Potter - élèves et nouveau directeur

James Potter and the Curse of the Gate Keeper

Zane et les américains étant rentrés sur leur continent, ils seront remplacés par la cousine et le frère de James : Rose Weasley et Albus Potter, qui entrent pour leur première année à l’école d’Hogwarts. Et comme on le voit dans l’épilogue d’Harry Potter, c’est aussi l’arrivée de Scorpius Malefoy. qu’Albus prend immédiatement en grippe : à travers eux c’est un nouvel affrontement entre les maisons Griffondor et Serpentard qui commence.

Le Mouvement du Progrès est toujours là, mais cette fois James va plutôt s’inquiéter d’une sorte de Super-Détraqueur, le Gardien de l’Entre-deux-mondes qui risquent bien d’anéantir toute l’humanité ; et on dirait bien cette fois que le nouveau directeur de l’école de magie n’est pas du bon côté.

Ajouter à cela qu’il doit aussi assumer un second échec pour entrer dans l’équipe de Quidditch de sa maison, et que le vieux Voldy ne semble pas avoir dit son dernier mot : il sera encore bien occupé.

James Potter and the Vault of Destinies

J’ai commencé sa lecture il y a deux jours, il va donc être difficile d’en parler, mais ce que je peux dire c’est que pour une fois la scolarité des Potters ne se fera pas dans l’école habituelle, mais aux États-Unis à Alma Aleron.

Il faudra patienter un peu avant d’en savoir plus …

James Potter - cul de lampe

Pour l’instant ma préférence va au premier volume : l’ajout du nouveau côté politique est assez sympathique, de même que la nouvelle détente entre les différentes maisons, et puis je n’en ai cité que quelques-uns, mais il y a de nombreux autres visages connus qui refont leur apparition. Faîtes vous votre propre idée et bonne lecture !

Norman Lippert n’est pas J.K. Rowling, mais James n’est pas Harry.

Vous pourrez trouver les versions numériques des romans : sur jamespotterseries.com pour les versions originales des  quatre premiers romans ainsi que des trois nouvelles annexes ; et ici pour leurs traductions françaises par Anne Solo, jusqu’au deuxième roman : pour ma part je me suis dirigé sur les versions originales, donc il ne me sera pas possible de donner un avis sur la qualité de cette traduction.

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(1) : Police Intellectual Property Crime Unit.
(2) : J’ai un peu de mal à employer les termes « nouvelles » quand on dépasse les 300 pages, et cela même si ma liseuse a des façons particulières de compter les pages souvent très supérieures à la taille réelle (par exemple pour le dernier tome, je passe de 750 pages sur le PDF à plus de 1500 selon ma liseuse, et pourtant une page correspond à plusieurs TouchSwipe).
(3) : Je réserve ma traduction jusqu’à ma lecture de ces deux derniers romans.
(4) : À ne surtout pas lire avant d’avoir fini le deuxième tome !


Classé dans:Critique, Livre Tagged: Harry Potter, Livre

Saint Valentin [ Round 2 ]

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Il est temps d’en remettre une couche comme tous les ans :-) L’année dernière la sauce était à base de jeux vidéo, cette fois elle sera à base de livres de Fantasy et Science-Fiction. Et comme j’ai déjà débuter avec le challenge de NevertWhere l’été dernier lors du My Summer in (SFFF) Love,  ça sera donc plus simple.

Le problème c’est que je risquais de manquer de place donc j’ai préféré me focaliser sur un petit panel de livres et leurs plus beaux couples parfois heureux, parfois beaucoup moins.

Beren & Luthien by Gustavo Malek

Beren et Lúthien

Et puis j’ai sorti Harry Potter de cette liste car je ne souhaitais pas relancer la polémique qu’à allumer J.K. Rowling dernièrement, et puis de toute façon les héros sont trop jeunes …

Quoi de mieux pour commencer que le Seigneur des Anneaux de J.R.R Tolkien avec … et bien non : ni Arwen ni Aragorn, car je leur préfère très largement le couple formé par Eowyn et Faramir : j’ai toujours trouvé Arwen d’une froideur extrême, effet à peine contrebalancé malgré le développement du personnage dans l’appendice, qui clôture le troisième tome de la saga : l’histoire d’Aragorn.

Faramir & Eowyn

Faramir et Eowyn, dessin de Matt Stewart

Le Silmarillion n’est pas en reste  vu qu’il évoque le couple mythique constitué de Lúthien et Beren, dont la majorité des grands personnages du Seigneur des Anneaux sont des descendants.
Mais le premier âge, c’est aussi l’histoire beaucoup plus tragique de Nienor et Túrin maudit et par le dragon Glaurung et par le destin.

Turin & Nienor

Les deux enfants maudits, dessin d’Alarie Tano

Les images vont être plus dures à trouver à partir de maintenant, surtout avec le cycle de la Tapisserie de Fionavar de Guy Gavriel Kay. Je l’avais déjà évoqué cette été, il suffit juste d’aller jeter un coup d’œil au précédent article, mais je voulais faire un focus sur la relation compliquée entre Jaëlle et Paul, et leurs dernières paroles qui clôturent le roman.

Jaëlle sur une des couvertures du dernier tome

Jaëlle sur une des couvertures du dernier tome

Autre monde et autre auteur avec Anne MccAffrey et la Balade de Pern, pour laquelle j’ai beaucoup hésité : entre le bref couple  formé de Moreta, la dame du Weyr de Fort et d’Alessan le seigneur du fort de Ruatha, et celui formé par F’nor et Brekke, respectivement Chevalier-Dragon et ex-dame de Weyr.

Il y a aussi Menolly, un personnage que j’aime beaucoup, mais elle éclipse tellement son mari, qu’il serait passé inaperçu,  s’il n’était pas devenu Maître-Harpiste.

Et que les mauvaises langues se taisent je n’ai absolument pas choisi le second car c’était le seul pour lequel j’ai trouvé une image …

Pern - Brekke

Brekke,vu sa tête, probablement après la mort de Wirenth

Tous ces livres sont plutôt récent, et je voulais terminer par ce qui est probablement l’une des premières histoires de Fantasy que j’ai lu, voir même une des premières histoires de Fantasy tout court. Je veux parler de L’Iliade et l’Odyssée, bon c’est vrai ça en fait deux histoires. Car si Homère le barde aveugle a chanté les milliers de héros tombés à cause de l’inconstance d’Hélène, il a également loué la fidélité de Pénélope pendant plus de vingt ans (dix années d’attente pour chacune des deux histoires).

Johann Heinrich Wilhem Tischbein - Ulysse et Pénélope

Ulysse et Pénélope, huile de Johann Heinrich Wilhem Tischbein - 1802

Et comme il y a deux histoires, il y a deux photos :-) .

Si vous avez oublié quelque chose, il vous reste la journée pour vous rattraper, et ah oui … bonne Saint Valentin !

8-bit-rose


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Grandville

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Dans le Paris de la Belle Époque, l’inspecteur LeBrock de Scotland Yard est sur la piste d’un mystérieux assassin.

Grandville

Première de couverture

Rien que dans le titre il y a une référence à J.J. Grandville (Jean Ignace Isidore Gérard - 1803 à 1847), qui fût un caricaturiste de la première moitié du XIXème siècle, spécialiste des satires anthropomorphes. Et ça tombe bien, puisque justement le roman graphique de Bryan Talbot en reprenant cette dernière caractéristique.

Mais ce n’est pas tout, puisque l’on retrouve pléthore d’autres références :

Avec de nombreux tableaux et affiches du XIXème siècle et du début du XXème, comme par exemple le Napoléon traversant les Alpes de Jacques Louis David, où l’empereur se retrouve métamorphosé en Lion, ce qui est d’ailleurs étrange vu qu’il portait plutôt le surnom de l’Aigle(1).

Ou plus récentes avec Spirou et Bécassine, qui pour l’occasion font partie d’une espèce de chimpanzés glabres (communément appelé les pâtes à pain) qui ressemble étrangement à l’homo sapiens et qui n’a jamais accédé aux droits civiques.

Grandville - Crocodile

Les ressemblances entre les styles de Grandville et Talbot sont flagrantes

J.J. Grandville dessinait à charge contre la Monarchie de Juillet (1830 – 1848) dont il était contemporain ; tandis que Bryan Talbot, lui s’est plutôt focalisé sur Napoléon, enfin sur une uchronie découlant de la victoire de Napoléon sur les Anglais et le reste de l’Europe.

Un siècle plus tard(2), dans une nouvelle trame temporelle, la France, que dis-je, l’Empire Français, dirigé par Napoléon XII domine l’Europe. Ah et qu’il fait bon y vivre ! Enfin surtout quand on est un animal français …

Les « citoyens des colonies » étant un peu traités comme des citoyens de seconde zone, la révolte et gronde et finalement il y a dix-sept ans après une violente campagne de terrorisme, l’Angleterre accède enfin à l’indépendance(3).

Grandville - Lebrock

L’inspecteur Lebrock, le blaireau de service :-)

Ça, c’est pour planter le décor, mais revenons plutôt à l’histoire :

À la suite du meurtre plutôt étrange d’un diplomate anglais Raymond Leigh-Loutre(4), l’inspecteur Lebrock, un blaireau aidé de son fidèle assistant un rat, le détective Ratzi, débarque à Grandville, la capitale de l’empire, autrement dit à Paris, pour enquêter.

Et les ennuis commencent alors … Ennuis qui s’aggraveront au fur et à mesure qu’il dévoilera un complot, dont les ramifications l’entraîne jusqu’au cœur même de l’état.

Un soupçon de Sir Arthur Conan Doyle, avec une enquête particulièrement bien ficelée ; une pincée de Blacksad et pas uniquement car c’est aussi une bande dessinée animalière ; beaucoup de steampunk avec ses dirigeables, ses automates improbables et un pont sur la Manche qui relie Albion au continent en remplacement d’un certain tunnel ; et enfin énormément de J.J. Grandville.

L’histoire est un régal tout comme les dessins, j’aime juste un peu moins la colorisation, mais c’est plus parce que je ne raffole pas du style comics et de ses couleurs brillantes sur papier glacé. Un seul mot : foncez !

Digression d'Or

Et un grand merci à Nevertwhere pour m’avoir fait découvrir cette série grâce à son propre article.

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(1) : il a plein d’autres surnoms beaucoup moins valorisants, mais aucun tiré du nom d’un autre animal.

(2) : c’est un minimum vu qu’on est au douzième Napoléon, mais ce n’est pas très clair dans le roman, à part bien sûr l’introduction qui parle de la Belle Époque.

(3) : enfin c’est plus un protectorat qu’autre chose.

(4) : c’est étrange comme les noms des protagonistes collent toujours à leur espèce animalière, sauf bien-sûr pour ce cher inspecteur Lebrock.


Classé dans:Bande Dessinée, Critique

Winter is coming

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L’hiver vient(1), et si ce n’est pas lui, c’est néanmoins doublement le cas pour Game of Thrones : d’une part avec la sortie de la saison III en Blu-Ray et DVD la semaine dernière, chose que tout parisien ne peut que savoir à moins de ne jamais sortir de chez lui (pour ma part j’ai droit à 8 affiches l’annonçant sur mon trajet du matin), et d’autre part car la saison IV sortira pour ce début avril, le 6 pour être exact.

Game of Thrones - I, II & III

Et un, et deux, et trois Blu-Rays

Cette série pour ceux qui ne le savent pas encore, est basée sur les romans de George R.R Martin : La première série est basée sur le premier cycle A Game of Thrones et ses deux tomes ; la deuxième, étrangement, se base sur le deuxième cycle A Clash of Kings de trois tomes, et enfin la dernière saison en date, sur le troisième cycle : A Storm of Swords, réduit par contre de son quatrième et dernier tome.
Voir à ce sujet l’excellent diagramme de Wikipédia qui résume tout ça chapitre par chapitre : ici.
Le monde dans lequel se situe l’histoire est un peu étrange, c’est d’abord un monde médiéval mais uniquement peuplé d’humain, où la magie semble être faiblement présente et où la race des dragons a existé, mais s’est éteinte, il y a quelques siècles. Ah oui, il ne faut pas oublier surtout que les saisons n’ont plus de durée fixe(2) : l’été en cours dure depuis déjà une dizaine d’années, et les hivers durent généralement tout aussi longtemps : on parle même d’un hiver qui a duré toute une génération !

Game-of-Thrones-Houses-Map

Une carte parce que j’aime bien les "vieilles" cartes

Les Sept Couronnes,  le royaume où se passe l’histoire, est gouvernée par un roi et un petit groupe de maisons nobles, qui régissent tranquillement leur propre territoire et qui sont prêtes à toutes les bassesses pour s’asseoir sur le trône. À côté de ce pouvoir décentralisé, on retrouve une faction neutre, la Garde de Nuit qui est chargée de protéger les royaumes d’attaques provenant du Nord et d’au delà du Mur (un gigantesque amas de glace  qui sépare le reste du continent de sa partie septentrionale) ; des attaques qui peuvent venir sous la forme de barbares ou des légendaires … Marcheurs Blancs, que l’on n’a pas revu depuis plus d’un siècle, mais il m’est avis que cette disparition n’est que temporaire :-)

L’intrigue se situe sur les continents de Westeros et d’Essos, quinze ans après le renversement de l’ancienne monarchie des Targaryens, qui avait la main mise sur les Sept Couronnes, par le rebelle et futur roi Robert Baratheon rallié par la majorité des maisons nobles. Assis sur le Trône de Fer : un trône constitué de centaines d’épées soudées entre elles par le feu d’un dragon ; il tente de gouverner le continent ouest.

Trône de Fer - Ned Stark

Ned Stark sur le fameux Trône de Fer

La série débute avec la mort de l’actuelle Main du Roi (équivalent du premier ministre du royaume) dans des circonstances plutôt étranges, le roi convie alors Ned Stark un de ses rares amis de confiance à venir à Port-Réal, la capitale, pour le remplacer. De l’autre côté de la mer intérieure, sur l’autre continent d’Essos c’est au tour des deux derniers descendants de la dynastie des Targaryens, de tenter de reconquérir leur trône, enfin c’est surtout l’aîné qui s’y intéresse.

Diplomatie, trahison et enquête sur des histoires de famille pas toujours très nettes seront donc au programme de la première saison de Game of Thrones et des suivantes.

Une bonne série sur les joies de la gouvernance, du coup de poignard dans le dos et autres trahisons, c’est peut-être un peu cru(3), mais cette version est néanmoins édulcoré par rapport au roman. Je suis d’ailleurs loin d’être un fan inconditionnel des romans de George R.R Martin, romans d’ailleurs que je n’ai jamais finis, mais cela m’a permis d’éviter le spoiler de la fin de la saison 1.

Ajouter à ça que les acteurs jouent plutôt bien, en tout cas dans la version non doublée(4), que la qualité des décors et des costumes est au rendez-vous et que finalement la musique assez discrète laisse la part belle aux personnages, il n’y a aucune raison de ne pas se jeter sur la série de HBO, si vous ne l’avez pas encore fait.

Un dernier conseil ne vous attachez pas trop aux personnages …

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(1) : C’est la devise de la maison Stark, il faut quand même reconnaître qu’ils ne se sont pas foulés, ni qu’ils ont pris beaucoup de risques.
(2) : Je me demande alors : comment font-ils pour calculer les durées en année terrestre ! A moins que la planète effectue bien une révolution sur une année, mais sur une orbite totalement erratique, ou alors que son axe de rotation ne reste pas fixe dans un plan, voir les deux.
(3) : Ce n’est quand même pas Spartacus. Enfin on a bien Viserys Targaryen qui offre sa sœur en mariage à des barbares, pour obtenir une armée, et qui serait prêt, selon ses dires, à : laisser l’intégralité des 40 000 barbares ainsi que leurs chevaux prendre du plaisir avec elle. L’amour fraternel, chez les Targaryens, c’est quelque chose ! L’avantage par rapport au livre, c’est que la sœur n’a plus treize ans !
(4) : Je n’arrive pas à accrocher aux voix françaises, et je suis donc resté sur la version originale sous-titrée.


Classé dans:News, Série Tagged: Game of Thrones, Série US

Left Behind

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Depuis The Last of Us, sorti au milieu de l’année 2013, Naughty Dog sonne enfin le retour d’Ellie et Joël, avec une première DLC solo : Left Behind. Moi qui croyais être finalement débarrassé du cordycepset et de ses infectés, les voilà qui reviennent pour la Saint Valentin(1) ; et dire que j’avais enfin réussi à dormir sans être poursuivi par d’infâmes infectés végétaux dans mes cauchemars !

Il est temps de reprendre la manette pour retrouver pendant trois trop courtes heures le fameux duo que l’on avait laissé l’année dernière ; enfin je dis duo c’est surtout Ellie qui est à l’honneur, Joël se contenant de faire de la figuration de part et d’autre de la DLC.

Left Behind

Riley à gauche et Ellie à droite

On retrouve donc Ellie, juste après les événements fâcheux, qui la laisse affronter seule l’adversité dans le jeu original. Mais cette fois, fini le traitement linéaire de l’histoire : entre chaque scène d’une Ellie solo, s’intercalent des passages de sa vie passée, avant sa rencontre avec Joël et les Lucioles ; et c’est alors Riley qui lui servira de compagnon de route pendant ces flash-backs.

D’un côté elle fait face seule à des situations bien connues, bien que cette fois celles-ci soient légèrement plus difficile à gérer qu’avec ce bourrin de Joël, si, si armé d’une barre de fer on pouvait clairement foncer dans le tas(2). De l’autre elle suit Riley dans les événements, qui vont mener les mener toutes les deux à la contamination, et qui nous permettent d’appréhender un peu mieux la psychologie d’Ellie dans le jeu.

On sourira certes un peu au cours de l’histoire, notamment quand Ellie et Riley n’arrivent pas à appréhender Internet et Facebook(3) au détour d’un photomaton ; mais ne vous y tromper pas, une fois de plus, c’est l’angoisse et la tragédie qui seront au rendez-vous, mais après tout comme on sait pertinent ce qui va se passer, ce n’est pas une grosse surprise. L’idéal en fait, serait de jouer d’abord au jeu original jusqu’à l’automne (dans le jeu bien-sûr), puis de partir sur la DLC Left Behind, et enfin de retourner finir l’hiver et le printemps de The Last of Us.

Left Behind - Par Surprise

Attaquer par surprise sera sa seule chance

Au niveau du gameplay, c’est à la fois semblable et différent :

Semblable dans le fait que c’est toujours la même mécanique de jeu, mais avec une palette d’armes un peu moins fournies. Comme avec Joël, on a toujours les mêmes capacités : l’oreille de Super Jaimie, qui permet de savoir où se trouvent les ennemis et cela même à travers les murs ; accompangée de la débrouillardise de Mac Gyver avec sa capacité à fabriquer des médikits et autres ustensiles de la survie en environnement post-apocalyptique, avec une paire de ciseau et un bout de tissu. Et au moins Ellie n’a pas perdu sa lame à cran d’arrêt incassable(4).

Et différent dans le fait que cette fois les infectés et autres maraudeurs ne sont pas à prendre à la légère. Du haut de ses quatorze ans, Ellie et le corps à corps ça fait deux : soit on évite, soit on attaque par surprise, soit enfin on utilise la ruse(5). Là c’est la petite nouveauté, car précédemment avec Joël on affrontait des infectés ou des maraudeurs, mais jamais les deux en même temps ; désormais ils ne seront plus séparés et c’est là qu’on peut laisser libre cours à toute la fourberie de la petite Ellie : en signalant aux infectés la présence de maraudeurs cachés au moyen d’un lancer bien ajusté par exemple, c’est qu’elle est championne du lancer de brique la miss :-).

Left Behind - Ellie & Riley

À affronter des infectés, on y laisse des plumes et quelques morceaux

Pour le reste : la mise en scène, le découpage des plans et la photographie sont toujours excellentes et dignes d’un film ; les musiques même si elles sont rares sont toujours aussi efficaces, que ce soit les reprises ou les nouvelles variations du thème ; de même que les effets sonores qui collent encore une fois à l’ambiance et vous feront frissonner. C’est un sans faute, comme quoi on peut toujours faire du bon, sans sortir son jeu sur une console dernière génération.

Néanmoins au niveau du prix, à quinze euros, ce qui revient à peu près à cinq euros de l’heure, cette DLC est peut-être un peu chère. Et puis qui dit : « DLC », dit aussi : passage obligé par le Playstation Network ; et bon depuis les déboires et piratages à répétition des serveurs de Sony, j’ai tendance à être méfiant : je suis donc passé par un pass acheté en magasin pour ne pas avoir à entrer mes numéro de carte sur les serveurs du géant nippon :p

Ah, je crois que ma plante verte est en train de bouger, je vais aller de ce pas l’asperger d’une bonne dose d’antifongique, et ce soir je fermerai la porte de la chambre … à clef, on ne sait jamais.

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Notes et digressions :

(1) : étrange de sortir jeu vidéo ce jour-là, c’était d’ailleurs aussi le cas de Final Fantasy XIII-Lightning Returns.
(2) : en tout cas jusqu’au niveau normal, après il faut clairement faire montre d’un peu plus de finesse.
(3) : et on survit donc très bien sans !
(4) : Là c’est dommage, m’est avis qu’un couteau suisse aurait mieux collé dans le texte, mais je me demande quand même si tout le monde va comprendre cette référence, ah ces jeunes.
(5) : « Chez moi on appelle ça chier dans son froc », paroles d’un nain bien connu.


Classé dans:Critique, Jeu Vidéo Tagged: Jeu Vidéo, Naughty Dog

Distant Worlds 2014

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Tout d’abord un grand merci, Je n’avais pas pu y aller l’année dernière, et je suis bien contente que Fánaríë en ait fait le premier lot du dernier concours, bien que je sais de source sûr qu’il avait prévu autres choses pour ceux qui n’aurait pu se rendre au concert.

L’avantage,cette année, c’est le concert semblait mieux organisé la précédente, aucune n’attente ! On entre, on montre son billet et une hôtesse vous conduit à votre place, mais c’était peut être uniquement pour les V.I.Ps.

Distant Worlds - Pré Concert

Une bonne place quand même

Par contre, comme l’année dernière, c’était encore une fois de plus l’orchestre Lamoureux qui opérait, avec d’ailleurs un premier violoncelliste qui mettait vraiment du cœur à l’ouvrage, et puis bien-sûr Arnie Roth à la baguette.
Petite surprise inattendue, Nobuo Uematsu était présent, et c’était d’autant plus intéressant qu’il n’était qu’à deux petits mètres de ma place. Mais bon comme il a disparu subrepticement quelques minutes avant l’entracte et avant la fin du concert, et qu’il était de toute façon particulièrement bien encadré le reste du temps ; je n’ai pas pu en profiter,c’est dommage j’aurai bien aimé avoir une petite dédicace sur un certain Blu-ray(1), mais pour ça il aurait fallu avoir un pass backstage et participer au petit after du concert.

Distant Worlds - Nobuo Uematsu

Vraiment pas loin ! C’est le monsieur à la queue de cheval grise au centre.

Outre les incontournables Liberi Fatali tiré de Final Fantasy VIII, One Winged Angel de Final Fantasy VII, et To Zanarkand de Final Fantasy X, qui doivent faire partie de tous les concerts, j’ai pu découvrir et apprécié le thème et introduction de Final Fantasy VII.

Distant Worlds - FFVII Theme

Final Fantasy VII – Introduction

Ainsi que quelques oubliés de l’année dernière, qui sont venu enrichir le concert :

Les deux interprétés par Susan Calloway, qui était à Paris pour l’occasion une fois de plus.

Distant Worlds - Kiss me Goodbye

Ashelia B’Nargin Dalmasca, dite Ashe, la princess de Final Fantasy XII en toile de fond

En plus de ces deux chansons, on a pu entendre trois morceaux, qui n’ont pas dû être interprété souvent dans les concerts de Distant Worlds :

Tout d’abord une version un peu particulière de la musique des Chocobos, ensuite une musique du thème de Final Fantasy XIII – Lightning Returns, que je n’ai pas réussi à retrouver parmi les 4 CDs de la bande originale(2),  et enfin, et surtout la chanson de Final Fantasy XIV – A Realm Reborn, accompagné de la vidéo de fin du monde qui enterrait le premier opus(3) :

Final Fantasy XIV, the End of an Era : en vidéo, et uniquement la musique pour pouvoir mieux en profiter.

Déjà juste avec cette dernière musique j’aurai été comblée, mais on a eu droit aussi à l’opéra de Maria et Draco de Final Fantasy VI : Aria di Mezzo Carattere, interprété par 3 vocalistes.

Distant Worlds - Draco & Maria

3 vocalistes plus un pour la présentation de l’histoire

Et pour ceux intéressés par les lyrics, vous les trouverez ici.

Une expérience inoubliable et je ne regrette pas d’avoir passé un bon paquet d’heures pour trouver tous les réponses du concours.

Distant Worlds - Applause 1

Que faire si ce n’est applaudir

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(1) : Donc le Blu-Ray du concert que j’ai ramené pour Fánaríë, ne sera agrémenté d’aucune graphie japonaise.

(2) : Bon je n’ai pas passé l’intégralité de la bande originale à l’écoute. Par contre je trouve qu’elle ressemblait beaucoup au thème du XIII.

(3) : Quand on fait une bêtise chez Square Soft, le moins qu’on puisse dire c’est qu’on y met fin de façon grandiose.


Classé dans:Concert, Musique Tagged: Final Fantasy, Musique
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